Chrétienne, il y a péril en ta (dernière) demeure !

Le Tombeau de la Chrétienne, un monument énigmatique

Les pyramides égyptiennes ont toujours fasciné les hommes et ont sans doute inspiré diverses constructions, plus tardives certes, mais qui revêtent souvent un caractère aussi mystérieux que leurs illustres modèles. c’est le cas, notamment, du “Tombeau de la chrétienne”, à Tipaza en Algérie. On se trouve là en présence d’un monument extrêmement insolite, auquel sont attachées de nombreuses légendes trésoraires.

Le Tombeau de la Chrétienne à Tipaza

Le Tombeau de la Chrétienne -en arabe “K’bour roumia”- est beaucoup moins connu que le fameux Medracen (ou “Tombeau de Syphax”, dans l’ancienne province de Constantine) en dépit de flagrantes analogies entre ces deux édifices antiques. Mais tout comme le Medracen, et comme les pyramides, le K’bour roumia fut de toute vraisemblance conçu à usage funéraire (individuel ou collectif ??) et c’est effectivement comme un tombeau que nous le décrivent les plus anciens auteurs (cf. notamment les Notes sur la Numidie, de Pomponius Mêla, en 42 après J.C,). L’hypothèse la plus communément admise est que le K’bour roumia fut la tombe du roi numide Juba II, encore qu’aucune trouvaille ne l’accrédite avec certitude.

Situé au fait d’une colline entre Alger et le célèbre site romain de Tipaza, à 261 mètres d’altitude, le Tombeau de la Chrétienne surprend et impressionne par sa masse (largement supérieure à celle de maintes pyramides), sa forme (entièrement circulaire) et son total isolement dans une zone quasi-désertique. L’ensemble se présente comme une énorme plate-forme cylindrique édifiée sur une assise carrée en substructure et flanquée de 60 colonnes encastrées. L’assise -en fait un empilement d’assises superposées et peu visibles au-dessus du sol- atteint environ 63 mètres de côté, tandis que le cylindre, en cercle inscrit (soit un diamètre total équivalent), s’élève lui-même à plus de 4 mètres de hauteur au-dessus de la dernière assise. Cette sorte de tour cylindrique trapue, qui rappellerait un peu par sa forme générale les anciens gazomètres, est elle-même surmontée d’un énorme cône bombé au sommet arrondi ou peut-être était à l’origine disposé un lanternon. Ce cône est composé d’un empilement en degrés de 37 contre-gradins, en retrait les uns par rapport aux autres à chaque niveau, dont la hauteur propre au centre dépasse 9 mètres.

L’aspect massif du monument a de quoi intriguer. Mais le plus singulier est que cette masse ne comporte en aménagement intérieur qu’une seule galerie assez étroite en spirale qui, après un cheminement d’environ 140 mètres, dessert deux caveaux (??) vides.

Tombeau de la Chrétienne – Coupe d’après forage par les archéologues (source : http://lesmysteresdusahara.superforum.fr/t4-algerie-l-enigme-du-tombeau-de-la-chretienne

Autant dire que comme les pyramides égyptiennes, le Tombeau de la Chrétienne forme pour l’essentiel un bloc compact (?) réalisé en pierres taillées (la plus lourde pèse environ 7 tonnes), soigneusement ajustées et appareillées par mortaises et tenons dans la masse, ou par des ancres coulées en plomb dont beaucoup ont disparu ou ont été récupérées par des pilleurs de tombes.

Le plan intérieur du Tombeau de la Chrétienne
Le plan intérieur du Tombeau de la Chrétienne, qui n’est pas sans rappeler le cheminement d’un labyrinthe de cathédrale médiévale

Qui dit mystère, dit trésor …

Outre les deux accès au couloir intérieur à l’est et au sud, le Tombeau de la Chrétienne comporte plusieurs fausses portes, ainsi que des diverticules secondaires sans doute creusés postérieurement par des pilleurs de tombes. En effet le K’bour roumia a toujours suscité bien des convoitises, sans pour autant avoir dévoilé ses mystères. C’est aussi un monument auquel sont attachées de nombreuses légendes trésoraires dont il serait fort intéressant de reconstituer l’origine et le fondement. La plupart de ces récits ont été colportés dès l’Antiquité, en Algérie bien sûr mais plus encore au Maroc.

C’est ainsi qu’un certain Hadj Ahmed, alors captif en Espagne, parvint à négocier sa liberté en s’engageant à réaliser pour le compte d’un mage alors très réputé une opération magique sur le sommet du Tombeau. C’est en réalisant cette opération qu’il aurait fait jaillir par hasard une énorme quantité d’or et de bijoux. L’audacieux prétendit toutefois que ce trésor disparut aussitôt, du fait d’une erreur de manipulation dans la suite de l’accomplissement du rituel… Un berger, beaucoup plus tard, serait également parvenu à dénicher du monument des monceaux d’Abd-el-Hamid, c’est-à-dire de ces grosses pièces d’or alors en usage en Afrique du Nord.

Beaucoup plus sérieuse est la piste des fouilles entreprises sur l’ordre de Dey Baba Mohamed (roi d’Alger de 1766 à 1791). Informé par des Marocains d’une découverte de trésor, le dey fit réaliser, sous contrôle de ses informateurs, d’importants percements par des ouvriers (également des Marocains) encadrés et protégés par un puissant détachement armé de soldats turcs. Pour une raison mal établie, l’affaire tourna court. Les gardes prirent la fuite et nul ne revit les Marocains en question, ni les richesses qu’ils avaient pu découvrir. D’après plusieurs légendes concordantes, une galerie aboutirait sous l’emplacement du tombeau en partant d’assez loin, sur le flanc de la colline où est planté l’édifice. Comme dans le cas peut-être des pyramides, la galerie en spirale qui le traverse n’aurait donc été qu’un leurre destiné à retenir inutilement l’attention et les efforts des candidats au pillage.

Toutes ces pistes trésoraires demanderaient à être vérifiées minutieusement, à être recoupées… avant d’être exploitées ! L’affaire est loin d’être simple, d’autant que les sources ne sont en l’occurrence accessibles qu’à des arabisants familiarisés avec les différents idiomes pratiqués dans cette partie de l’Afrique du Nord.

C’est une des raisons pour lesquelles le Tombeau de la Chrétienne, quoique fouillé, voire pillé et saccagé à plusieurs reprises dans l’Histoire, n’a encore livré aucun de ses secrets. Plusieurs campagnes de fouilles scientifiques ou de restauration au début du XXè siècle n’ont pas contribué à faire avancer ce dossier, faute d’avoir pu à l’époque disposer des instruments de haute technologie qu’inévitablement une telle recherche implique. L’objectif n’en demeure que plus tentant ! Il peut sans doute sembler difficile aujourd’hui d’entreprendre de nouvelles recherches dans le Tombeau de la Chrétienne, d’autant que la situation politique en Algérie n’est guère propice à cette activité. Le K’bour roumia demeure néanmoins un monument fascinant, chargé de légendes trésoraires. Tôt ou tard, une équipe de chercheurs tenaces, compétents et dotés des matériels adéquats parviendra peut-être à en élucider tous les mystères.

(Un article de François Montbouy in Trésor Magazine n° 2, 1992)

Une entrée secrète…

L’entrée véritable du monument, longtemps ignorée, se situe dans le soubassement, sous la fausse porte de l’Est. Elle a été découverte lors de la campagne de fouilles menée en 1865 par Adrien Berbrügger, inspecteur des Monuments historiques, à la demande de Napoléon III. C’est une porte basse, 1,1 m de haut, et étroite, qui donnait sur une dalle coulissante en grès, trouvée brisée. Ensuite un couloir d’accès très bas conduit au vestibule des lions. Il est ainsi appelé parce qu’on y voit un lion et une lionne sculptés en relief au-dessus de l’accès au couloir intérieur. Ce vestibule voûté mesure 5,33 m de long, 2,52 m de large et 3,20 m de haut.
Cette entrée est aujourd’hui condamnée et est inaccessible aux visiteurs.
De ce vestibule on accède en gravissant 7 marches à la galerie circulaire. Celle-ci suit un tracé circulaire horizontal formant un cercle presque complet, qui partant de la fausse porte Est passe successivement derrière les fausses portes du Nord, de l’ouest et du Sud, avant de tourner vers le centre du monument.
Au bout de la galerie, une porte munie d’une herse, brisée elle-aussi, ouvre sur un vestibule de 4,04 m de long, 1,58 m de large et 2,73 de haut. De ce vestibule, un couloir surbaissé mène à la chambre centrale située au cur du monument. Fermée par une porte à herse coulissante, trouvée aussi brisée, ce caveau voûté mesure 4,04 de long, 3,06 de large et 3,43 de haut. Orienté nord-sud, avec l’entrée à l’est, il comporte 3 niches sur chacune des parois nord, sud et ouest.

D’après http://lesmysteresdusahara.superforum.fr/t4-algerie-l-enigme-du-tombeau-de-la-chretienne

Un monument en péril

Laissé à l’abandon par des pouvoirs publics négligents, ce mausolée majestueux tombe en ruine et se dégrade rapidement. Si rien n’est fait, les futurs touristes n’y verront plus qu’un tas de gravats et de plantes.

Le Tombeau de la Chrétienne, en très mauvais état
Le Tombeau de la Chrétienne, en très mauvais état

Sur la côte algérienne, entre la Méditerranée et le mont Chenoua, trône le Tombeau de la chrétienne. Propice au repos des défunts, c’est peut-être dans l’oubli éternel qu’il finira par tomber. Depuis des années, les visiteurs ne font que le constat de l’abandon des lieux.

Ni guides touristiques, ni brochures, pas le moindre manuscrit pour renseigner les éventuels curieux. Rien pour leur expliquer ce que représente cet imposant édifice. Seule une plaque indique que le mausolée a été classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1982. Les visiteurs qui s’y rendent pour la première fois ne peuvent qu’admirer la façade du bâtiment, totalement hébétés.

Un mausolée avec une histoire millénaire

Pourtant, ce tombeau multimillénaire regorge d’histoires. Selon certaines versions, le mausolée a été édifié en hommage à une impératrice d’origine romaine. Adulée par son peuple, cette souveraine avait pour nom Cléopâtre Séléné, fille de la reine égyptienne Cléopâtre elle-même.

Pour d’autres historiens, il s’agit d’un bâtiment construit par le roi maurétanien Juba II. C’est cette hypothèse qu’avait lancé Adrien Berbrugger, archéologue au service de Napoléon III. Il affirme que ce tombeau n’est en fait que le mausolée des rois berbères, effectivement édifié par Juba II. Ce dernier voulait consacrer une sépulture d’égale valeur à celle de ses propres ancêtres, à l’image des majestueuses pyramides des pharaons d’Égypte, contrée d’origine de sa compagne.

Urgence de la restauration

Selon les visiteurs et journalistes sur place, l’unique entrée du monument est emmurée depuis 1994. À l’époque, les terroristes avaient menacé de faire sauter l’édifice. Ce qui a poussé les autorités à en condamner l’entrée. Rien n’a changé depuis, l’accès au Tombeau de la chrétienne reste interdit. Les gardiens n’empêchent pas les visiteurs de graver des noms et des dates sur les parois du monument.

Le monument funéraire laissé à l’abandon, résiste mal à une dégradation de plus en plus rapide. Des travaux de restauration ou de consolidation n’ont pas été engagés depuis des décennies. Les blocs tombent des murs qui s’effritent et jonchent le sol alentour. Entre les pierres, poussent des buissons et des arbrisseaux. Ces végétaux envahisseurs dégradent un peu plus le vestige et détruisent ses matériaux. Si rien n’est fait rapidement, le Tombeau de la chrétienne finira par ressembler à un nouveau berceau pour la flore algérienne.

Source : http://www.lefigaro.fr/culture/2017/03/17/03004-20170317ARTFIG00010-algerie-le-tombeau-de-la-chretienne-en-peril.php

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Ça tourne rond !

1. D’énigmatiques enclos en Amazonie

Ces énormes enceintes seraient l’œuvre de populations préhistoriques.

Enclos mystérieux en Amazonie

Le diamètre des étranges structures atteint 20 à 30 mètres

PALÉOPÉDOLOGIE Plus de 450 mysté­rieux enclos ont été découverts dans la forêt amazonienne. Formés par des tran­chées atteignant parfois 11 mètres de large sur 4 mètres de profondeur, ces étranges structures de 100 à 300 mètres de diamètre sont disséminées sur plus de 13 000 km2 dans l’État d’Acre, au Bré­sil.
Mises au jour par les déboisements modernes, ces formations jusque-là inconnues avaient pendant des siècles été dissimulées sous la canopée. Des survols aériens et l’utilisation de drones ont révélé leur existence. Elles seraient l’œuvre de populations préhistoriques, preuve que l’écosystème forestier n’était pas aussi « vierge » qu’imaginé et que les forêts dites primaires ne le seraient pas vraiment ! En examinant les sédiments prélevés sur plusieurs de ces sites, les chercheurs du musée d’Archéologie et d’Ethnographie de l’université de Sao Paulo (Brésil) ont pu réécrire 6000 ans d’histoire de l’évolu­tion des sols, fournissant de nouvelles don­nées sur la manière dont les populations autochtones ont façonné le paysage. Ces ouvrages imposants auraient pu être utili­sés de façon épisodique, peut-être comme lieux de rassemblements rituels. B. A

Sciences  & Avenir n° 841 – mars 2017

2. Éclaircir le mystère des crop circles : « Nous devrions être plus humbles »

Des cercles de culture, ou crop circles, apparaissent régulièrement dans des champs de blé au Royaume-Uni. Un des messages contenu par l’un d’entre eux, un grand cercle de culture de 45 m de diamètre apparu à Luton dans le Wiltshire en Angleterre le 1er juin 2008, semble avoir été élucidé.
Quel est la signification de ce cercle de culture ? Mike Reed, un astrophysicien américain à la retraite, en a tiré une réponse impressionnante. Il affirme que ce crop circle exprime le ratio de la circonférence de π jusqu’à la neuvième décimale, qui est « 3,141592654 ». On peut légitimement être surpris que ce ratio de circonférence soit reproduit si justement dans ce champ de blé.

Le cercle mystérieux est supposé exprimer le ratio de la circonférence de pi jusqu’à la neuvième décimale, qui est « 3,141592654 ». (capture d’écran vidéo)

Dans ce crop circle, la circonférence du cercle est divisée en dix parts égales, chaque cercle concentrique disposé à l’intérieur divisant le rayon du grand cercle également en dix, correspondant aux dix chiffres de 3,144592654. Le nombre de chiffres est exprimé par le ratio des sauts vers l’extérieur du cercle concentrique . Le petit cercle près du centre est le point du séparateur décimal, et les trois petits cercles décroissants les plus à l’extérieur représente le symbole elliptique « … » (voir image ci-dessous), indiquant que le ratio de la circonférence de π est un nombre irrationnel continuant indéfiniment.

Un diagramme explicatif de comment le ratio de la circonférence du cercle de culture est représenté jusqu’à la neuvième décimale « 3,141592654 » par une figure géométrique circulaire.

Le petit cercle près du centre représente le point de la décimale (le séparateur décimale). (capture d’écran vidéo)

 

Le concept du ratio du cercle π des mathématiques abstraites est ainsi représenté dans de belles formes géométriques circulaires, et exprime la beauté mathématique de la correspondance mutuelle des nombres et des formes.
Mr. Reed a déclaré dans une interview : « J’ai vu l’image de ce crop circle et j’ai pensé qu’il était représentatif de l’image du code graphique de Pi. Le petit cercle au centre est en fait un point décimal. En outre, le ratio de la taille de la personne au centre et du pattern tout entier montre combien nous les êtres humaines sommes petits. Ne devrions-nous pas être plus humbles à propos de l’univers et des matières inconnues ? »
Ce cercle de culture est dit avoir d’autres messages cachés, comme des indices qui seraient contenus dans les trois petits cercles à l’extérieur pour dessiner des carrés de la même surface que ce pattern.

Source : epochtimes.fr
http://www.epochtimes.fr/eclaircir-mystere-crop-circles-devrions-etre-plus-humbles-25455.html

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Bizarre Préhistoire …

Le Musée d’Archéologie de Nice propose pour l’année 2017 un cycle de conférences intitulé « Bizarre Préhistoire. Préhistoire décalée et étrange : de la science fiction à l’anthropologie imaginaire ». Ce cycle paraît intéressant tant du point de vue de l’Histoire des Sciences que de celui de la Mythologie Contemporaine. Les conférences sont gratuites, les intervenants de qualité. Évidemment, si vous assistez à l’une ou l’autre de ces conférences, vos avis intéressent Carmen Galli …

Jeudi 26 janvier 2017 – Ugo BELLAGAMBA (Maître de Conférences à l’Université de Nice Sophia Antipolis) : Préhistoire et Science fiction – On pourrait croire que tout oppose l’imaginaire de la science-fiction et la préhistoire. Pourtant le futur et le passé lointains se rejoignent sous la plume de nombreux auteurs : J. H. Rosny Aîné, Arthur Conan Doyle, Arthur C. Clarke, Ray Bradbury, Robert Silverberg, Pierre Pelot, etc. Certains même, comme Francis Carsac, nom de plume de François Bordes, furent à la fois auteur et paléontologue. Bizarres sont peut-être ces préhistoires revisitées, mais nos tout premiers pas d’hominidés ne furent-ils pas esquissés sous les cieux infinis ?

Jeudi 16 février 2017 – Geneviève BARBIER DE REUILLE (Présidente de l’association des amis du musée, CEPTA) : Préhistoire du faux et de la mystification – Depuis la naissance de la Préhistoire, nombre d’impostures ont défrayé la chronique. Certaines sont oubliées, d’autres font date. De nos jours, l’évolution de la science “Préhistoire” ne permet plus d’approximation. Fleurissent alors quelques « vrais faux ».

Jeudi 16 mars 2017 – Bertrand ROUSSEL (Directeur du Musée d’Archéologie de Nice) : Mythique préhistoire – Avant la constitution de la Préhistoire en tant que science, des objets préhistoriques (outils ou restes fossiles) ont été découverts. Ils ont suscité l’interrogation des hommes et ont généré des mythes ou des interprétations légendaires que nous nous proposons d’évoquer dans cette conférence.

Jeudi 6 avril 2017 – Denis BIETTE (Membre du Cercle d’Analyse Zététique) : Le Yeti, un descendant des Gigantopithèques ?  – Le yéti est objet de controverses. Des alpinistes mondialement connus comme Edmund Hillary et Reinhold Messner l’ont sérieusement recherché. On l’a envisagé comme un descendant du célèbre Gigantopithèque, voire de l’homme de Neandertal. Peut-on trouver des preuves scientifiques de son existence ou bien s’agit-il d’une simple légende.

Vendredi 22 septembre 2017 – Michèle PEUTO-MOREAU (Maître de Conférences à l’Université de Nice Sophia Antipolis) : Histoire naturelle des Rhinogrades – Peut-on encore à notre époque trouver sur Terre une île inconnue, peuplée de mammifères étranges au comportement insolite ? Ce fut le cas au milieu du XXe siècle après la découverte de l’archipel Hi-iay, où l’éminent Professeur Harald Stümpke put décrire la biologie et l’évolution des Nasins ou Rhinogrades. Comme cet observateur remarquable, vous n’êtes pas au bout de vos surprises.

Jeudi 12 octobre 2017 – Henri BROCH (Physicien, Professeur émérite à l’Université Nice Sophia Antipolis) : Archéologie et extraterrestres – Edification des pyramides d’Égypte, transport des colossales statues de l’île de Pâques, arrangements mégalithiques de Stonehenge ou de Malte, pistes et dessins de la plaine de Nazca au Pérou, “cosmonaute” gravé au cœur d’une pyramide du site maya de Palenque au Mexique… Toutes ces prouesses de civilisations antiques sont-elles le fruit de contacts avec des êtres “supérieurs” ? Trahissent-elles nécessairement la venue d’initiateurs extraterrestres ?

Jeudi 2 novembre 2017 – Frédéric LEQUEVRE (Docteur en Physique) : Galaxies à Lascaux. Les merveilles de l’archéoastronomie – Les grottes ornées ont-elles été choisies en fonction des solstices et des équinoxes ? Leurs peintures sont-elles les toutes premières cartes du ciel ? Les gravures de la Vallée des Merveilles témoignent-elles d’un savoir astronomique ? Une thèse à succès le prétend…

Jeudi 7 décembre 2017 – Jean-Sébastien STEYER (Chercheur au CNRS et Paléontologue) : Demain, les animaux du futur, un voyage entre science et fiction (Conférence suivie par une table-ronde animée par Ugo BELLAGAMBA avec les différents intervenants des conférences) – L’étude des animaux du passé nous renseigne sur le présent et permet d’imaginer une faune du futur. Quelle serait, demain, l’évolution des plantes et des animaux qui nous entourent ? Il s’agit d’une invitation à réfléchir sur le devenir de notre planète et le rôle de l’Homme au sein de la biodiversité, en imaginant l’évolution de la Terre dans 10 millions d’années…

source : http://www.ceptanice.fr/165+programme-2017.html

Note de Carmen Galli à propos de la conférence «Galaxies à Lascaux. Les merveilles de l’archéoastronomie ».

Sans juger le travail de M. Frédéric LEQUEVRE dans son livre du même nom (1), ni de celui de Mme Chantal JÈGUES-WOLKIEWIEZ, puisque c’est elle qui est l’auteure de la thèse sur l’orientation des grottes ornées (2), nous ne pouvons que constater le manque d’intérêt des archéologues et préhistoriens français (3) pour l’archéoastronomie (ou ethnoastronomie) contrairement à ce qui se passe dans nombre de pays. Dans « Étoiles dans la nuit des temps » (4), textes (5) réunis et présentés par M. Yves VADÉ (6) qui en explique les raisons dans son introduction : « Si les archéologues ont longtemps marqué indifférence ou désintérêt à l’égard des données astronomiques, c’est aussi que les premières études en ce domaine ont été mêlées de trop de spéculations douteuses qui ont longtemps contribué à déconsidérer l’étude des savoirs astronomiques aux époques anciennes. Ne parlons pas des erreurs manifestes ou des élucubrations les plus indéfendables, libéralement diffusées sur internet et reprises avidement par les tenants de l’idéologie new age. On pense plutôt à des études conduites par des esprits passionnés dont le seul défaut est d’avoir voulu aller trop vite et de tenir pour des certitudes ce qui n’était qu’hypothèses de départ. Encore n’est-il pas sûr que tout soit à rejeter dans ces recherches intuitives. » Voilà qui est dit. Et en ce qui nous concerne, nous ne manquerons pas de revenir sur l’archéoastronomie.

(1) http://docplayer.fr/18511863-Galaxies-a-lascaux-les-merveilles-de-l-archeoastronomie.html
(2) http://www.archeociel.com/crbst_3.html
(3) mais il faut signaler le travail de l’anthropologue Julien d’Huy (EHESS) : http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-la-genealogie-des-mythes-33158.php et https://www.academia.edu/3226058/2012._Un_ours_dans_les_%C3%A9toiles_recherche_phylog%C3%A9n%C3%A9tique_sur_un_mythe_pr%C3%A9hist  – « Un ours dans les étoiles: recherche phylogénétique sur un mythe préhistorique. »
(4) http://www.babelio.com/livres/Vade-Etoiles-dans-la-nuit-des-temps/610154
(5) où l’on trouve deux textes de Mme Chantal JÈGUES-WOLKIEWIEZ !
(6) http://www.babelio.com/auteur/Yves-Vade/52338

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